Titre : | Etude de l'interaction entre le vent et les vagues scélérates | Type de document : | thèse | Auteurs : | Julien Touboul, Auteur ; Christian Kharif, Directeur de thèse ; Tanos Elfouhaily, Directeur de thèse ; Malek Abid, Examinateur ; Eric Barthelemy, Rapporteur ; Didier Clamond, ; Jean-Paul Giovanangeli, Examinateur ; Efim Pelinovsky, Examinateur ; Vincent Rey, Rapporteur | Importance : | XIII-168 P. | Présentation : | ill. en coul. et noir | Format : | 30 cm | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Le phénomène de vague scélérate, qui constitue un enjeu majeur pour la sécurité maritime, ne peut être corrélé à un phénomène géophysique particulier. En effet, de telles vagues peuvent surgir sur tous les océans du monde, en eaux profonde ou peu profonde, en eaux calme ou en zone de tempête. ce travail s'attache à étudier l'influence du vent sur la dynamique de ces vagues.
Une approche expérimentale a mis en évidence que des vagues scélérates générées par focalisation d’énergie due à la nature dispersive des vagues, étaient légèrement amplifiées par le vent, et que leur point de formation variait peu, mais surtout que leur durée de vie était significativement augmentée. Une forte asymétrie est effectivement observée entre les phases de focalisation et de défocalisation. Des simulations numériques sont réalisées dans le but d’analyser, de comprendre, et de modéliser ce phénomène. Les expériences effectuées dans la grande soufflerie des échanges air-mer de Luminy sont reproduites dans un canal numérique à partir d’une méthode d’intégrales de frontière. Le mécanisme de Miles, ainsi que le mécanisme d’abri de Jeffreys modifié sont tous les deux considérés pour modéliser l’influence du vent. Le mécanisme d’abri proposé par Jeffreys est modifié par l’introduction d’un seuil de pente pour lequel un décollement de l’écoulement aérien se produit au-dessus des crêtes les plus cambrées. Les vagues scélérates peuvent également être dues à un autre mécanisme physique : l’instabilité modulationnelle des champs de vagues ou instabilité de Benjamin-Feir. Une extension de l’étude à des vagues scélérates obtenues par instabilité modulationnelle est donc développée. Des simulations numériques de ce phénomène à partir d’un modèle pseudo-spectral ont été réalisées. Ces simulations montrent, comme dans le cas de la focalisation dispersive, que le mécanisme d’abri modifié de Jeffreys augmente la durée de vie de ces vagues extrêmes, bien que la physique mise en oeuvre soit différente. Cependant, ces approches reposent toutes sur un couplage vent/vagues linéaire sans rétroaction des vagues sur l’écoulement aérien, ainsi qu’une description potentielle de l’écoulement. Or la présence d’une recirculation (tourbillon aérien) au-dessus des crêtes les plus hautes mise en évidence expérimentalement ne peut être correctement simulé que si la vorticité est prise en compte. Nous introduisons donc une approche numérique permettant la simulation de l’écoulement rotationnel et diphasique de deux fluides visqueux séparés par une interface. | Origine de thèse : | Ecole doctorale physique, modélisation et sciences pour l'ingénieur |
Etude de l'interaction entre le vent et les vagues scélérates [thèse] / Julien Touboul, Auteur ; Christian Kharif, Directeur de thèse ; Tanos Elfouhaily, Directeur de thèse ; Malek Abid, Examinateur ; Eric Barthelemy, Rapporteur ; Didier Clamond, ; Jean-Paul Giovanangeli, Examinateur ; Efim Pelinovsky, Examinateur ; Vincent Rey, Rapporteur . - [s.d.] . - XIII-168 P. : ill. en coul. et noir ; 30 cm. Langues : Français ( fre) Résumé : | Le phénomène de vague scélérate, qui constitue un enjeu majeur pour la sécurité maritime, ne peut être corrélé à un phénomène géophysique particulier. En effet, de telles vagues peuvent surgir sur tous les océans du monde, en eaux profonde ou peu profonde, en eaux calme ou en zone de tempête. ce travail s'attache à étudier l'influence du vent sur la dynamique de ces vagues.
Une approche expérimentale a mis en évidence que des vagues scélérates générées par focalisation d’énergie due à la nature dispersive des vagues, étaient légèrement amplifiées par le vent, et que leur point de formation variait peu, mais surtout que leur durée de vie était significativement augmentée. Une forte asymétrie est effectivement observée entre les phases de focalisation et de défocalisation. Des simulations numériques sont réalisées dans le but d’analyser, de comprendre, et de modéliser ce phénomène. Les expériences effectuées dans la grande soufflerie des échanges air-mer de Luminy sont reproduites dans un canal numérique à partir d’une méthode d’intégrales de frontière. Le mécanisme de Miles, ainsi que le mécanisme d’abri de Jeffreys modifié sont tous les deux considérés pour modéliser l’influence du vent. Le mécanisme d’abri proposé par Jeffreys est modifié par l’introduction d’un seuil de pente pour lequel un décollement de l’écoulement aérien se produit au-dessus des crêtes les plus cambrées. Les vagues scélérates peuvent également être dues à un autre mécanisme physique : l’instabilité modulationnelle des champs de vagues ou instabilité de Benjamin-Feir. Une extension de l’étude à des vagues scélérates obtenues par instabilité modulationnelle est donc développée. Des simulations numériques de ce phénomène à partir d’un modèle pseudo-spectral ont été réalisées. Ces simulations montrent, comme dans le cas de la focalisation dispersive, que le mécanisme d’abri modifié de Jeffreys augmente la durée de vie de ces vagues extrêmes, bien que la physique mise en oeuvre soit différente. Cependant, ces approches reposent toutes sur un couplage vent/vagues linéaire sans rétroaction des vagues sur l’écoulement aérien, ainsi qu’une description potentielle de l’écoulement. Or la présence d’une recirculation (tourbillon aérien) au-dessus des crêtes les plus hautes mise en évidence expérimentalement ne peut être correctement simulé que si la vorticité est prise en compte. Nous introduisons donc une approche numérique permettant la simulation de l’écoulement rotationnel et diphasique de deux fluides visqueux séparés par une interface. | Origine de thèse : | Ecole doctorale physique, modélisation et sciences pour l'ingénieur |
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